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/ Direction de la prévention et de la sécurité

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Prévention au travail et sur les campus

L’équipe de Santé et sécurité au travail (SST) soutient la mission de l’établissement qui vise à assurer un milieu de vie sécuritaire et de qualité aux membres de la communauté universitaire.

Prévention au travail : personnel enseignant, de soutien et d’administration

La prévention au travail a pour objectif de prévenir les accidents et les maladies professionnelles. Les mesures en place suivent les exigences légales et réglementaires du Règlement sur la santé et la sécurité du travail.

Ergonomie et troubles musculosquelettiques

L’ergonomie est une science visant l’adaptation du poste de travail et la facilitation de l’accomplissement de tâches pour diminuer les risques de développer des inconforts et douleurs. La démarche doit tenir compte de différents éléments tels que : 

  • l’environnement;
  • l’organisation;
  • la conception du poste; et
  • les outils et les équipements utilisés.

Pour réduire les potentiels troubles musculosquelettiques à l’UdeM, la DPS a mis en place une offre comprenant entre autres les services suivants : 

  • Consultation ergonomique au poste de travail informatique.
  • Chaise de bureau à prix escompté.
  • Analyse de risques ergonomiques.
  • Formations et conférences concernant :
    • L’ergonomie de bureau
    • La manutention de charges
    • L’analyse et la conception ergonomiques
  • Service-conseil en ergonomie pour la gestion et la réalisation de projets.

Pour profiter de ces services et consulter des documents liés à l’ergonomie, visitez la page Ergonomie et prévention des troubles musculosquelettiques sur MonUdeM. Pour des questions ou une demande de formation, communiquez avec l’équipe de l’ergonomie.

Sécurité électrique

L'électricité est une source de danger majeure au travail, exposant les membres du personnel aux risques suivants :

  • Chocs électriques
  • Arcs électriques
  • Électrocutions
  • Incendies
  • Explosions

À l’UdeM, la règle de base en prévention est que le travail sous tension est strictement interdit. S’il est impossible d’intervenir hors tension, des procédures de travail sécuritaires doivent être utilisées.

Travail en hauteur

Les travaux effectués à une hauteur de plus de 3 mètres à partir d’une échelle ne doivent présenter aucun danger.

Les exigences en vigueur ont été établies selon le programme sur le travail en hauteur du Règlement sur la santé et sécurité au travail (S-2.1, r.13).

Protection respiratoire

Le personnel de recherche et de la Direction des immeubles (DI) peut obtenir et utiliser des appareils de protection respiratoire (APR) tels que les masques dans le cadre de leurs activités. Ceux-ci doivent protéger des risques identifiés et être portés et ajustés adéquatement.

Le programme de protection respiratoire de l’UdeM (en cours de conception) doit être conforme à la Loi sur la santé et la sécurité du travail et au Règlement sur la santé et la sécurité du travail.

Essai d’ajustement obligatoire d’un APR avant son usage

Selon la norme CSA Z94.4-11, il est obligatoire d’essayer l’appareil de protection respiratoire avant de l’utiliser dans son contexte réel afin d’en vérifier l’efficacité et l’étanchéité. L’essai doit être fait tous les deux ans et lorsque le visage de la personne utilisant l’appareil change (cicatrice ou variation du poids de plus ou moins 10 kg).

Pour planifier un essai d’ajustement, communiquez avec l’équipe SST.

Ressources utiles sur la protection respiratoire

Sécurité des machines et cadenassage

L’accès aux zones dangereuses d’une machine ou d’un équipement doit être sécurisé conformément au programme de sécurité machine de l’UdeM et selon les exigences réglementaires du Règlement sur la santé et sécurité au travail (S-2.1, r.13). Toutes les personnes ayant accès à la zone dangereuse dans le cadre de leurs tâches sont concernées.

Les exigences s’appliquent notamment aux activités suivantes sur des machines :

  • Montage
  • Installation
  • Réparation
  • Ajustement
  • Inspection
  • Nettoyage
  • Utilisation
  • Entretien
  • Maintenance

Entrée en espaces clos

On retrouve sur les campus des espaces clos fermés ou partiellement fermés qui présentent de multiples facteurs de risques en raison du confinement et de la nature du travail à y effectuer. 

La DPS a mis en place un programme de gestion du travail en espace clos. Celui-ci établit les modalités permettant d’assurer la santé, la sécurité et l’intégrité physique des personnes ayant à effectuer des tâches en espace clos, et ce, conformément aux exigences du Règlement sur la santé et sécurité au travail (S-2.1, r.13).

Équipement de protection individuelle (ÉPI)

L’usage d’équipements de protection individuelle (ÉPI) est requis lorsqu’il est difficile d’éliminer ou de maîtriser les risques.

L’équipe SST peut réaliser une analyse de la sécurité des tâches afin de déterminer si les moyens de contrôle du risque en place sont adéquats et suffisants. Suite aux résultats de cette analyse, l’usage d’un ÉPI pourrait être exigé pour assurer la santé et la sécurité de la personne dans l’exécution d’une tâche à risque.

Programme de santé institutionnel

Ce programme, administré par notre équipe SST, gère les services cliniques offerts à la communauté universitaire en collaboration avec les unités académiques, admnistratives et de services. 

Pour qui

Les quelque 3000 membres de la communauté universitaire pouvant être en contact avec des agents pathogènes humains ou des toxines au travail, en milieu clinique et en laboratoire.

Quoi

Les services cliniques offerts consistent essentiellement en des tests de dépistage, des sérologies et de la vaccination préventive. Le programme offre aussi certains services d’analyse des immunités acquises.

Comment

  • Par la tenue de cliniques médicales occasionnelles sur des campus de l’UdeM.
  • En référant à des cliniques médicales externes des membres de la communauté universitaire.

Pourquoi

  • Mitiger les risques de développer certaines maladies advenant une exposition à risque.
  • Faciliter le suivi des recommandations du Comité sur l’immunisation du Québec et des différents ordres professionnels.

Se conformer aux exigences du Comité canadien de protection des animaux et à la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines (L.C. 2009, ch. 24).

Prévention sur les campus (hygiène environnementale)

L’hygiène environnementale consiste à analyser les risques environnementaux sur le campus et prendre les moyens nécessaires pour les éliminer ou les réduire à un niveau acceptable.

Air intérieur : CO, CO2, température et taux d’humidité relative

Évaluation de la qualité de l’air dans votre environnement de travail

Nous avons instauré un programme de tests systématiques de la qualité de l’air afin de mesurer les quatre éléments suivants :

  1. Monoxyde de carbone (CO)

  2. Dioxyde de carbone (CO2)

  3. Température

  4. Taux d’humidité relative

Au besoin, le niveau de poussières inhalables peut également être mesuré.

Les résultats sont comparés avec les normes courantes et reconnues par Santé Canada, par le Code national du bâtiment et par la Loi sur la santé et la sécurité du travail, qui suivent le Guide de la qualité de l’air intérieur (anglais seulement) de l’American Society of Heating, Refrigerating and Air Conditioning Engineers (ASHRAE).

À noter que seul le monoxyde de carbone peut compromettre la santé du personnel s’il dépasse les seuils recommandés. Dans un tel cas, les moyens nécessaires sont pris pour que le seuil recommandé soit respecté.

Pour bénéficier d’une évaluation de la qualité de l’air de votre environnement de travail, veuillez remplir le formulaire se trouvant sur MonUdeM.

Ressources utiles sur la qualité de l’air intérieur

Qualité de l’eau potable : présence de plomb

Un protocole de contrôle du plomb dans les points d’eau des campus est en vigueur et est conforme au Règlement sur la qualité de l’eau potable de la Loi sur la qualité de l’environnement. La Ville de Montréal et l’Université de Montréal sont responsables de la distribution de l’eau sur les campus et du respect des normes de qualité de cette eau.

Campus de la montagne (réseau privé)

L’Université de Montréal est responsable de l’eau distribuée par le réseau privé du campus de la montagne. Des tests de concentration du plomb et de métaux lourds sont effectués chaque été par une firme externe spécialisée. Tous les résultats sont analysés et doivent répondre aux normes du ministère de l’Environnement. 

Bâtiments sur réseaux publics

D’autres bâtiments et campus ont des entrées d’eau directement connectées aux réseaux d’aqueduc publics. Les analyses de l’eau potable répondent donc aux strictes normes appliquées par les villes et municipalités.

Si un échantillon dépasse la norme, les dispositions réglementaires en vigueur et les recommandations pour une gestion sécuritaire de l’eau potable sont mises en place.

Risques du plomb pour la santé

Ressources utiles sur le plomb

 

Amiante

Depuis que les effets nocifs de l’amiante ont été reconnus, des mesures strictes sont prises pour assurer la santé et la sécurité de notre communauté :

  • Un registre de l’amiante peut être consulté sur demande.

  • Un programme de gestion de l'amiante dans les bâtiments des campus a été mis en place.

  • Des procédures de travail ont été définies pour les activités comportant un risque d’exposition à l’amiante.

Conformément aux dispositions réglementaires relatives à la gestion sécuritaire de l’amiante au Québec (inspections, plan de gestion, registre), l’Université de Montréal répond aux obligations exigées et s’assure de :

  • localiser les flocages et les calorifuges dans certains bâtiments selon l’année de construction;

  • vérifier la présence d’amiante dans les matériaux et produits susceptibles d’en contenir avant que soient effectués des travaux pouvant émettre des poussières de cette substance;

  • corriger les flocages, calorifuges et revêtements intérieurs susceptibles de contenir de l’amiante en perte d’intégrité; et

  • collecter et permettre la consultation des informations sur les matières contenant de l’amiante dans les bâtiments.

Ressources utiles sur l’amiante

Pour en savoir plus sur la gestion de l’amiante, rendez-vous sur MonUdeM.

Niveau de bruit

L’exposition au bruit excessif peut nuire à la santé de façon temporaire ou permanente, selon la durée et l’intensité de l’exposition (acouphène, fatigue auditive, surdité). Le bruit peut aussi nuire à la sécurité en réduisant la concentration ou les perceptions des travailleurs et travailleuses, ce qui accroît le risque d’accident.

Le programme de protection auditive (PPA) en vigueur à l’UdeM est conforme au Règlement sur la santé et sécurité au travail (S-2.1, r.13) et veille à une prise en charge efficace pour diminuer les risques liés au niveau de bruit.

Pour en savoir plus sur le programme de protection auditive de l’UdeM, rendez-vous sur MonUdeM.

Semaine de la santé et de la sécurité au travail

De nouveau cette année, à l'occasion de la Semaine de la santé et de la sécurité au travail, la communauté universitaire est invitée à assister à des activités aux thématiques variées :

  • La violence conjugale et familiale;
  • La qualité de l’air lors d'un dégât d’eau;
  • Les microagressions, la discrimination et le racisme;
  • Les situations d’urgence sur les campus de l’UdeM.

Certaines conférences sont disponibles en rediffusion.

Conférences et atelier

La violence conjugale et familiale, parlons-en!

Parler de violence conjugale et familiale n'est jamais facile. On a souvent tendance à éviter ce sujet difficile et croire qu'il appartient à la sphère privée. Il est entouré d'un tabou qui persiste encore aujourd'hui. Or, cela ne devrait pas être le cas. La violence conjugale et familiale, c'est l'affaire de toutes et de tous, et nous pouvons jouer un rôle pour la prévenir, dans un premier temps, mais également pour soutenir les personnes qui en sont victimes.

Joignez-vous à nos trois panélistes pour démystifier ce type de violence tristement encore bien présent de nos jours et découvrir comment vous pouvez devenir des actrices et des acteurs de changement et de soutien en milieu de travail pour les personnes qui doivent composer avec cette violence au quotidien.

Panélistes : 

  • Catherine Éthier, chroniqueuse et autrice;
  • Marie-Ève Daspe, psychologue et professeure agrégée au Département de psychologie de l'UdeM, directrice du Laboratoire de recherche sur les interactions et la vie conjugale (LIVE) et chercheuse régulière au Centre de recherche interdisciplinaire sur les problèmes conjugaux et les agressions sexuelles (CRIPCAS);
  • Catherine Boucher, intervenante auprès des femmes et enfants victimes de violence conjugale et formatrice au Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale.

Tout savoir sur la qualité de l’air et les dégâts d’eau

Cette conférence, disponible en rediffusion, présente les contaminants fréquents qui peuvent affecter la qualité de l’air intérieur, notamment lors de dégâts d'eau. 

Conférencière: 

Zeina Nahas est chimiste et hygiéniste industrielle certifiée et compte plus de vingt années d’expérience au Canada et à l’international dans les domaines de la qualité de l’air et de l’eau, de l’hygiène industrielle, en audit de conformité règlementaire en santé et sécurité au travail (SST) ainsi qu’en gestion. 

Promouvoir un environnement exempt de microagressions et de discrimination

Le Bureau du respect de la personne souhaite sensibiliser les membres de la communauté universitaire au sujet des microagressions, du racisme et de la discrimination. En assistant à cette formation, le personnel pourra :  

  • Reconnaître et identifier les enjeux discriminatoires et les microagressions qui surviennent dans le milieu universitaire;
  • Comprendre le processus d’accueil, de traitement, et de suivi des signalements;
  • Utiliser des stratégies d’intervention et de prévention qui limiteront les manifestations de microagressions et de discrimination dans les milieux.

Conférencière :

Alessandra Devulsky est juriste de formation, titulaire d'un doctorat en droit économique et financier ainsi que d'une maîtrise en droit politique et économique. Elle est conseillère au Bureau du respect de la personne de l'Université de Montréal et chargée de cours au Département des sciences juridiques de l'Université du Québec à Montréal. En 2024, elle a été élue experte pour un mandat de trois ans auprès des Nations Unies, au sein du Comité consultatif du Conseil des droits de l'homme.

Questions fréquentes sur la prévention à l’UdeM

Qualité de l’air intérieur

La qualité de l’air dans mon environnement de travail me préoccupe. À qui puis-je parler de mes inquiétudes?

Pour toute question sur la qualité de l’air dans votre lieu de travail, vous pouvez communiquer avec l’équipe de la section Santé et sécurité au travail (SST) de la Direction de la prévention et de la sécurité (DPS) par courriel ou par téléphone : sst@umontreal.ca ou poste 4000.

J’aimerais faire analyser la qualité de l’air de mon lieu de travail, est-ce possible?

Oui. Pour faire analyser la qualité de l’air de votre environnement de travail, remplissez le formulaire prévu à cet effet par la DPS.

Où sont situés les endroits non ventilés mécaniquement sur les campus de l’UdeM?

Près de 90 % des bâtiments de l’UdeM sont ventilés mécaniquement. La majorité des lieux sans ventilation mécanique sont situés dans le pavillon Marie-Victorin et celui de la Faculté de musique. Certains se trouvent également dans les pavillons Roger-Gaudry et Marguerite-D’Youville.

Comment l’UdeM assure-t-elle une qualité de l’air adéquate dans les lieux non ventilés mécaniquement?

La Direction des immeubles (DI) voit au bon fonctionnement des systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation 24 heures sur 24. Elle assure un suivi des paramètres de contrôle de la qualité de l’air fréquemment et apporte les mesures correctives au besoin. De plus, la DI procède régulièrement au remplacement des filtres à air des systèmes.

Comment pouvons-nous aérer les lieux non ventilés mécaniquement?

Il suffit d’ouvrir les fenêtres pendant 10 à 15 minutes au moins deux fois par jour.

Je ne peux pas ouvrir les fenêtres de mon lieu de travail; comment puis-je assurer une ventilation?

Lorsque les fenêtres ne peuvent s’ouvrir, ouvrez la porte de votre lieu de travail. La ventilation se fait par aération naturelle dans le bâtiment.

Que fait l’UdeM pour assurer une qualité de l’air adéquate malgré les nombreux chantiers en cours sur les campus?

L’UdeM exige des entrepreneurs et responsables des chantiers qu’ils incluent dans leur programme de prévention des moyens de surveillance des polluants sur les chantiers et qu’ils limitent les risques en santé et sécurité au travail.

Mon lieu de travail est à proximité d’un chantier, puis-je tout de même ouvrir les fenêtres?

S’il est interdit d’ouvrir les fenêtres de votre lieu de travail, la DI, de concert avec l’entrepreneur responsable du chantier, vous fera parvenir un avis à cet effet.

Devrais-je m’inquiéter de la présence d’amiante dans l’air lors de travaux de rénovation sur les campus

Non. Toutes les mesures sont mises en place afin que les usagères et usagers des lieux ne soient pas exposés à l’amiante durant les travaux et il n’y a donc pas de risques lorsque des travaux sont réalisés dans les bâtiments de l’Université.

Amiante

L’amiante représente-t-il un danger?

Selon le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail, l’amiante représente un risque pour la santé humaine uniquement lorsque des fibres sont en suspension dans l’air et que les gens les respirent. La détérioration des matériaux amiantés et leur manipulation lors de travaux de réfection sont les deux principales causes de propagation aérienne de fibres d’amiante. Dans le cas de matériaux non friables, tels les produits en amiante-ciment, ils libèrent des fibres seulement s’ils sont détériorés par le feu ou lors de travaux de rénovation. Les matériaux contenant de l’amiante, s’ils sont en bon état ou scellés, ne libèrent pas de fibres dans l’air et ne présentent pas de risques pour la santé humaine.

Y a-t-il de l’amiante dans les bâtiments de l’Université?

Oui. La plupart des bâtiments de nos campus qui ont été construits entre 1930 et 1980 contiennent de l’amiante, comme c’est souvent le cas au Québec s’agissant de constructions institutionnelles. L’amiante se trouve principalement dans les salles mécaniques de nos systèmes de chauffage sous forme de calorifuge, dans les carreaux d’insonorisation des plafonds, dans les carreaux composites pour plancher et dans la composition de certains plâtres et fibrociments. Depuis les années 90, l’amiante est progressivement retiré de nos installations à la faveur des travaux de réfection.

Que fait l’UdeM pour assurer la sécurité de sa communauté?

L’Université de Montréal prend au sérieux les enjeux relatifs à l’exposition à l’amiante. C’est pourquoi des procédures strictes ont été mises en place aussi bien pour l’entretien de matériaux amiantés que pour les opérations de désamiantage menées dans le cadre de travaux de réfection. Si des risques d’exposition sont relevés, nous nous assurons de prendre les mesures qui s’imposent, en suivant les dispositions réglementaires en vigueur quant à la gestion sécuritaire de l’amiante au Québec.

Est-ce que l'Université possède une cartographie de la présence d'amiante sur le campus?

Oui. L’Université de Montréal a dressé et tient à jour un registre des matériaux susceptibles de contenir de l’amiante pour tous les pavillons de ses campus, conformément aux dispositions réglementaires en vigueur relatives à la gestion sécuritaire de l’amiante au Québec. La Division santé et sécurité au travail (SST) possède ces registres et les met à jour.

Les immeubles de l’UdeM qui renferment de l’amiante ou des matériaux susceptibles d’en contenir font-ils l’objet d’une surveillance particulière?

Oui, tous les immeubles dont l’UdeM est propriétaire et qui renferment de l’amiante ou des matériaux susceptibles d’en contenir font l’objet d’une surveillance. Lorsque nous constatons des signes de détérioration dans un matériau amianté, nous le scellons ou le remplaçons.

Qu’en est-il des immeubles loués par l’Université?

Des 19 immeubles loués par l’Université, seuls 11 sont fréquentés régulièrement par des membres de la communauté et plus de la moitié de ces édifices ne contiennent pas d’amiante ou ont fait l’objet de rénovations majeures ces dernières années : en raison des changements réglementaires apportés dans les années 90, il est peu probable de trouver de l’amiante dans la grande majorité des immeubles construits ou rénovés depuis au Québec. Dans tous les cas, l’Université demeure, en sa qualité d’employeur, responsable d’assurer la santé et la sécurité de son personnel et, à ce titre, elle doit veiller, conjointement avec ses locateurs, à ce que l’amiante soit adéquatement géré.

L’Université a-t-elle un plan de gestion de l’amiante?

Oui. Outre les mesures énumérées plus haut, ce plan est assorti de registres comprenant des renseignements sur l’emplacement et l’état de l’amiante qui se trouve dans chaque immeuble.

Les registres sont-ils accessibles aux membres du personnel?

Oui, pour consultation seulement. Si vous désirez obtenir de l’information sur les registres, remplissez le formulaire Demande de consultation du registre sur les matériaux contenant de l'amiante. Un membre de l’équipe de la Division santé et sécurité au travail (SST) communiquera avec vous.

Y a-t-il une échéance en vue du retrait définitif de l’amiante de nos campus ?

Comme la plupart des propriétaires d’immeubles qui contiennent des matériaux susceptibles de contenir de l’amiante, l’Université de Montréal procède à l’enlèvement de ces matériaux lorsqu’il y a des travaux. Par exemple, dans les grands travaux de rénovation à venir dans les pavillons Roger-Gaudry et Marie-Victorin, tous les espaces réaménagés seront désamiantés. Cependant, lorsque les matériaux susceptibles de contenir de l’amiante sont en bon état et isolés, dans des zones qui ne font pas l’objet de travaux, ils sont laissés en place, avec une gestion attentive et une surveillance.

Quelqu’un est venu dans mon bureau prendre des photos et des prélèvements de matériaux, dois-je m’inquiéter?

Non. Dans le cadre de la mise à jour du registre des matériaux susceptibles de contenir de l’amiante, l’Université doit procéder à des inspections régulières de ses installations. Une inspection et un échantillonnage de ces matériaux dans des zones représentatives de certains pavillons de l’UdeM seront donc réalisés au cours de l’automne 2022 et de l’année 2023 afin de respecter les exigences de la Loi sur la santé et la sécurité du travail.

L’inspection consiste à faire des relevés photographiques des lieux et des locaux devant être mis à jour selon le registre. Lorsque cela est requis, les équipes procéderont à un échantillonnage de matériaux.  

Ces interventions ne présentent aucun danger pour la santé des usagers.

Je suis membre du personnel de l’UdeM et je m’inquiète de l’éventuelle présence d’amiante sur mon lieu de travail. Comment pouvez-vous me garantir que je suis en sécurité?

Sachez tout d’abord que, tant qu’ils sont en bon état ou correctement scellés, les matériaux amiantés ne présentent pas de risques pour la santé. Depuis les années 90, nous échantillonnons les matériaux susceptibles de contenir de l’amiante et nous mettons en œuvre les mesures correctives ou de mitigation nécessaires. En outre, nous nous livrons à des opérations de désamiantage lors de travaux de rénovation en respectant les normes les plus élevées (voir la section suivante). Les campus de l’UdeM sont sécurisés et c’est vrai de tous nos pavillons.

La qualité de l’air dans mon environnement de travail me préoccupe en raison des carreaux d’insonorisation au plafond de mon bureau. Comment garantissez-vous que la qualité de l’air est adéquate?

Les carreaux d’insonorisation ne contiennent pas tous de l’amiante : les carreaux installés au cours des dernières années n’en contiennent pas du tout et même ceux qui ont de l’âge n’en contiennent pas nécessairement. Comme pour tout autre matériau, les carreaux d’insonorisation constitués d’amiante, s’ils sont en bon état, ne présentent pas de risques pour la santé. Les tests de qualité de l’air sont réalisés lorsque la situation le requiert, particulièrement aux abords des chantiers de construction, lors de dégâts occasionnés par des infiltrations d’eau ou lorsque des résidus d’amiante sont trouvés.Les carreaux sont remplacés quand ils présentent des signes de détérioration : si vous observez des signes de détérioration des carreaux d’insonorisation de votre bureau, n’hésitez pas à le signaler à la Direction des immeubles au poste 2222.

J’ai travaillé ou travaille présentement à l’Université de Montréal et voudrais savoir s’il y a présence de matériaux susceptible de contenir de l’amiante dans mon espace de travail?

Les personnes qui ont des questions spécifiques liées à leur situation sont invitées à remplir une Demande d’accès aux registres d’amiante en ligne, sur le site de la DPS. Un membre de l’équipe de la Division santé et sécurité au travail (SST) communiquera avec elles.

À qui un employé ou un travailleur peut-il s’adresser s’il se questionne sur l’état d’un revêtement ou d’un matériau par exemple?

Les personnes qui observent des signes de détérioration d’un matériau ou qui se questionnent sur son état peuvent s’adresser directement à la Direction des immeubles au poste 2222.

Les membres du personnel sont-ils exposés à l’amiante lors des travaux de rénovation du campus?

Non. Toutes les mesures sont mises en place afin que les usagères et usagers des lieux ne soient pas exposés à l’amiante durant les travaux et il n’y a donc pas de risques d’exposition à l’amiante lorsque des travaux sont réalisés dans les bâtiments de l’Université.

Quelles sont ces mesures?

Avant chaque chantier, le registre sur l’emplacement et l’état de l’amiante dans nos bâtiments est consulté par le gestionnaire de projet, qui vérifie s’il y a présence d’amiante et, le cas échéant, veille à l’application des procédures requises. Durant les travaux, la poussière est récupérée et, selon la nature des travaux, des tests d’air sont effectués pendant et après les travaux pour vérifier que la concentration de fibres d’amiante dans l’air répond à la réglementation québécoise en vigueur. Pour empêcher toute propagation de poussières vers les lieux ou les locaux adjacents, diverses mesures peuvent être prises, selon le cas : installation d’enceintes de protection, utilisation d’outils avec captation à la source ou encore recours à une ventilation à pression négative.

Les immeubles faisant l’objet de travaux sont-ils inspectés avant le début des interventions?

Oui. Selon la catégorie de travaux à effectuer dans un milieu amianté, des inspections par des professionnels qualifiés sont faites et des procédures strictes doivent être suivies pour la bonne gestion du projet.

Qui est chargé de superviser les opérations de désamiantage?

Pour des travaux de rénovation, de démolition ou de construction impliquant des matériaux susceptibles de contenir de l’amiante, un expert externe spécialisé en gestion de l’amiante est embauché. Dans le cadre de travaux de moindre envergure impliquant des matériaux susceptibles de contenir de l’amiante, les membres du personnel de la Direction des immeubles formés à la gestion sécuritaire de l’amiante s’occupent des travaux en suivant les procédures de travail selon la réglementation en vigueur.

Dans le cadre de la réaffectation des espaces, est-ce que des travaux de désamiantage seront effectués? Si oui, dans quels pavillons?

Oui, il y aura du désamiantage dans les deux pavillons visés par le projet de réaffectation des espaces, soit le pavillon Marie-Victorin et le pavillon Roger-Gaudry. Tous les travaux de désamiantage sont supervisés par un expert externe spécialisé en gestion de l’amiante et sont conduits selon la réglementation en vigueur au Québec.

Est-ce que les occupants de ces pavillons seront informés de la tenue des travaux de désamiantage?

Oui. Les occupants des bâtiments visés par le projet de réaffectation des espaces seront avisés avant le début des travaux et tenus informés tout au long du chantier, soit au cours de rencontres d’information, soit par courriel, des mesures de mitigation les concernant directement et de celles mises en place afin d’assurer une gestion sécuritaire des lieux. Il y aura également création de comités d’usagers composés de représentants et représentantes des unités touchées par les travaux : ces comités se réuniront périodiquement pour partager l’information et répondre aux préoccupations des occupants. Un site Web est aussi en préparation pour tenir la communauté universitaire renseignée sur les avancées de ce projet.

Est-ce qu’un représentant de l’Université est présent lors d’une visite de la CNESST sur le campus?

Oui. Lorsque la CNESST prévoit se rendre sur un chantier de l’Université de Montréal, elle prévient la DPS-SST qui délègue un représentant qui sera présent sur le site et qui assistera aux discussions. Dans le cadre de grands chantiers, des spécialistes en santé et en sécurité sont embauchés et servent de représentant de l’Université auprès de la CNESST. La DPS-SST est toujours avisée de la présence de CNESST et s’occupe d’effectuer les suivis nécessaires.

Devrais-je m’inquiéter de la présence d’amiante dans l’air lors de travaux de rénovation sur les campus

Non. Toutes les mesures sont mises en place afin que les usagères et usagers des lieux ne soient pas exposés à l’amiante durant les travaux et il n’y a donc pas de risques lorsque des travaux sont réalisés dans les bâtiments de l’Université.

Plomb

Qu’est-ce que le plomb et pourquoi en trouve-t-on parfois dans l’eau potable?

Le plomb est un métal malléable gris bleuâtre utilisé dans certaines canalisations de bâtiments construits avant 1980, plus particulièrement entre 1940 et 1955. Le plomb dans l’eau potable peut ainsi parfois provenir de la dissolution du plomb de vieilles tuyauteries, surtout les tuyaux de raccordement (entrée de service) entre certains bâtiments et le réseau de distribution municipal.

Quels sont les pavillons desservis par le réseau d’eau privé sur le campus de la montagne?

Le réseau de distribution de l’eau potable, sous la responsabilité de l’Université, dessert les pavillons suivants : J.-Armand-Bombardier, Direction des immeubles, Marcelle-Coutu, Jean-Coutu, André-Aisenstadt, Paul-G.-Desmarais, 3200, rue Jean-Brillant, Lionel-Groulx, Maximilien-Caron, Samuel-Bronfman, Roger-Gaudry. Résidence A et annexe, Résidence C, centrales thermique et électrique, et René-J.-A.-Lévesque.

Que fait l’UdeM pour surveiller la qualité de son eau potable?

L’Université de Montréal effectue des analyses de points d’eau représentatifs dans divers bâtiments, afin de s’assurer du respect des normes applicables en vigueur.

L’UdeM s’assure-t-elle de respecter la réglementation exigée par le ministère de l’Environnement?

Oui. En mars 2021, le Gouvernement du Québec a modifié le cadre réglementaire du plomb dans l’eau potable afin de se conformer aux recommandations de Santé Canada. Cette modification du cadre réglementaire touche à deux éléments :

  • Un abaissement de la norme de concentration maximale de plomb permise dans l’eau potable, passant de 10 à 5 microgrammes par litre (5 μg/L);

  • Une révision de la méthode provinciale de la mesure du plomb dans l’eau pour adopter la méthode d’échantillonnage prescrite par Santé Canada, c’est-à-dire le prélèvement d’un litre d’eau au premier jet, après 30 minutes de stagnation.

Est-ce que tous les points d’eau de tous les bâtiments sont échantillonnés? À quelle fréquence les bâtiments sont-ils échantillonnés?

Non. Nous suivons un protocole basé sur les recommandations du ministère de l’Environnement, qui prend en compte la taille de la communauté universitaire et le nombre de bâtiments de l’UdeM. Ce protocole inclut des évaluations annuelles et mensuelles de divers points d’eau, pour les principaux paramètres normés pour la qualité de l’eau potable.

Que fait l’UdeM si elle découvre des non-conformités dans ses différents points d’eau?

Si un point d’eau ne respecte pas la norme, le point d’eau en question est condamné et une nouvelle analyse est effectuée afin de vérifier le résultat. Dans le cas où le résultat s’avère non conforme à la suite de cette deuxième analyse, une investigation est entreprise par l’équipe SST conjointement avec la Direction des immeubles, qui mettra en place les mesures nécessaires pour assurer la santé et la sécurité des usagers, telles l’installation de filtres à eau certifiés pour le plomb par exemple ou encore le remplacement d’équipement.

Quelle est la fréquence de remplacement des filtres?

Celle-ci dépend du type de filtre utilisé. La fréquence de remplacement, suggérée par le fabricant, sera respectée par la Direction des immeubles.

Est-ce que la communauté sera avisée des résultats ?

Oui. Si un point d’eau ne respecte pas la norme visée, celui-ci sera condamné jusqu’à ce que la source du problème soit corrigée et les usagers seront avisés.

Est-ce que des analyses sont effectuées sur les espaces en location ?

Dans le cas d’unités occupant des espaces loués par l’UdeM, les suivis doivent normalement être effectués par les propriétaires des bâtiments. Dans le cas de non-conformité, les propriétaires doivent aviser l’Université.

Est-il recommandé de faire couler l’eau avant de la consommer?

Il s’agit d’une mesure non obligatoire, mais préventive, permettant de réduire le risque de plomb dans l’eau, particulièrement après une période de stagnation de l’eau (le matin, au retour d’un congé, etc.). Ceci n’est pas nécessaire pour les bâtiments où la plomberie a été rénovée ou ceux construits après 1980.

Je m’inquiète d’avoir déjà bu de l’eau provenant d’un point d’eau ayant potentiellement un taux de plomb supérieur à la norme. Y a-t-il un risque pour ma santé?
  • La Direction régionale de la santé publique de Montréal (DRSP) considère que le risque pour la santé est faible.

  • L’objectif est de réduire au minimum l’exposition au plomb dans l’eau potable, plus particulièrement chez les jeunes enfants et les femmes enceintes qui sont plus sensibles aux effets du plomb.

  • Pour plus d’informations au sujet de l’exposition au plomb dans l’eau, consultez le site de la DRSP.

Si vous croyez vivre des problèmes de santé et/ou de sécurité associés aux risques listés dans cette page, n’hésitez pas à communiquer avec l’équipe SST.